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LES AUXILIAIRES MODAUX

 

Revoir les fiches B1 et B2 sur ce sujet.

 

Nous insistons sur le fait que l'emploi d'un modal permet finalement à l'énonciateur d'exprimer son avis, ce qu'il pense, ce qu'il veut, ce qu'il croit, etc, que cela soit objectivement vrai ou faux, recevable ou non pour autrui. L'utilisation d'un modal génère toujours un énoncé subjectif. Ce principe est à retenir absolument si l'on veut comprendre la différence entraînée par le choix de l'emploi d'une forme verbale dite "équivalente" aux temps où modaux et "équivalents" cohabitent (présent et passé). Voir la fiche sur les autres formes exprimant la modalité.

Le diaporama "principes de fonctionnement" explique et permet de visualiser clic après clic ce qui est rappelé ci-dessus.

Cliquez sur le lien pour ouvrir une seconde fenêtre et faire apparaître le diaporama.

 

Utilisation et sens du contenu du diaporama :

 

1. Cliquez trois fois pour faire apparaître la bulle et son contenu qui rappelle que l'on parle de l'avis de l'énonciateur.

 

2. Cliquez pour faire apparaître le nom de la personne dont l'énonciateur va nous dire un certain nombre de choses.

 

3. Deux clics pour faire apparaître la flèche verte.

 

4. 5 clics pour faire apparaître les prédicats (= verbes + complément éventuels). La flèche verte horizontale indique que l'énonciateur va émettre une idée, un avis, concernant la relation entre le sujet et les prédicats.

 

5. Un clic pour faire apparaître la flèche verte verticale : celle-ci indique que l'énonciateur va émettre des avis concernant la relation entre le sujet (Helen) et les prédicats.

 

On notera que ce schéma montre bien qu'au moment de parole (le présent) le sujet ne conduit pas, ne ralentit pas, ne perd pas son permis, etc… D'où l'absence de toute forme de conjugaison et le recours à la seule base verbale.

 

6. Clics pour faire apparaître les modaux sous la flèche verticale : ils indiquent une série d'opinions que l'énonciateur a concernant la relation S/P (Helen et les divers prédicats).

 

7. Clic pour matérialiser la relation S/P

 

8. Clic pour faire apparaître l'ovale matérialisant l'idée que les modaux "appartiennent" à "je" énonciateur et que S (Helen) n'est le sujet potentiel que des prédicats (P).

 

Le fait que les modaux ne prennent pas de "s" lorsque le sujet est de la troisième personne du singulier devient alors d'une logique éclatante.

 

NB : Il va de soi qu'au discours indirect, le modal exprime l'opinion du sujet grammatical de la principale : She (Dorothy) says she (Helen) should get a ticket.

 

en vert : l'énonciateur originel de l'opinion et le modal indiquant la nature de cette opinion.

 

en rouge : le sujet potentiel du prédicat sur lequel l'énonciateur émet un avis, et ledit prédicat.

 

Pourquoi les modaux ne sont-ils pas suivis de to + BV ?

 

En fait l'opérateur to (à ne pas confondre avec la préposition to) joue le même rôle syntaxique qu'un modal : il met en relation un sujet (à sa gauche) et un prédicat (à sa droite) et dans les deux cas, au moment de parole, la prédication (la réalisation de l'action par le sujet) n'a pas lieu, d'où le recours à la base verbale. Comparer :

I want      him      to      remain quiet about this.
I want      He     must    remain quiet about this.

Explication :

Les verbes lexicaux (comme want dans l'exemple ci-dessus) dont le sémantisme contient l'idée d'intention, de volonté, de visée sont suivis de to + BV. Ce qui explique l'appellation "d'opérateur de visée" de to devant une base verbale. Quand le sémantisme des modaux contient cette idée de visée ils n'ont donc pas besoin de cet outil dont l'utilisation deviendrait redondante. Quand ce n'est pas le cas ils en ont encore moins besoin!... Illustration du sémantisme des modaux de base can, may, shall, will.

Cliquer sur ce lien pour voir le diaporama sur le sémantisme des modaux de base
Fonctionnement et définitions concernant le diaporama sus-nommé.
Prédication : le fait d'envisager qu'un sujet fasse une action (Helen/drive). Ne pas confondre avec "prédiction" (?).
Congruence : fait qu'il n'y ait rien d'anormal à ce qu'un sujet fasse une certaine action ou ait certaines caractéristiques : ? fer/rouiller : cette relation n'a rien … d'incongru. C'est normal, inhérent à la nature du fer… et de l'oxyène.
Inhérent : ce qui est lié inséparablement à un être ou à une chose.
Intrinsèque : qui appartient en propre à quelqu'un ou quelque chose.
Ce diaporama N°2 aide à comprendre le sens des valeurs véhiculées par les modaux.
Les barres vertes séparent verticalement les modaux qui indiquent que le rapport S/P a plus ou moins de chances d'être réalisé naturellement, et horizontalement ceux qui indiquent que le rapport
S/P est plus ou moins intrinsèque aux qualités du sujet.
Cliquer pour faire apparaître l'ensemble du tableau.
Puis cliquer pour faire apparaître chacun des quatre modaux considérés et les signes + ou – qui récapitulent le sémantisme de chaque modal.

 

Les deux emplois des modaux :

 

Tous les modaux, selon le contexte et l'intention de communiquer de l'énonciateur, sont employés soit dans leur acception épistémique/assertive (évaluation des chances de la réalisation de la relation S/P); soit dans leur acception radicale/pragmatique (l'énonciateur essaie d'agir sur le sujet ou le co-énonciateur, ou commente leurs caractéristiques).

Il faut s'attendre à ce que les deux valeurs se superposent dans certains énoncés.
(L'emploi épistémique de can fait débat parmi les linguistes, certains estimant que can ne peut véhiculer la notion de degré de certitude. Un exemple tel que : That could be very profitable montre que can prend bien la valeur épistémique. That can't be true confirme notre position.)

 

 

 

Afin d'améliorer sa prononciation, consultez la rubrique "formation anglais" d' Educastream. Cette dernière vous propose cette fiche qui présente l'utilisation des auxiliaires modaux très utiles pour exprimer la certitude, le jugement ou caractériser un sujet, et de niveau B2\C2 ainsi que la fiche sur shall.

 

 

 

Exercices : les auxiliaires modaux